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dc.contributor.authorGHENNAI, Zakaria-
dc.contributor.authorFAREK, HOUSSEM-
dc.contributor.authorEncadreur: Dr. BENSAAD Sara-
dc.date.accessioned2023-02-15T12:58:16Z-
dc.date.available2023-02-15T12:58:16Z-
dc.date.issued2020-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/1299-
dc.description.abstractMalgré l’incidence croissante du diabète sucré de type 2 (DT2) en Algérie, une seule étude a été menée sur la résistance à l’insuline (IR) et la fonction des cellules bêta (FBC) et elle est faite au niveau de la wilaya de Tlemcen. L’épidémie mondiale du diabète type 2 a explosé pour toucher des centaines de millions de personnes dans le monde avec un taux de mortalité très élevé qui est principalement due aux complications. Le diabète type 2 est une maladie métabolique caractérisée par un excès chronique de sucre dans le sang. Il n'existe pas un seul facteur causal de la maladie mais plusieurs facteurs de risque d’origine génétique, immunologique ou environnementale. Une prise de sang en laboratoire ou avec une bandelette réactive permet de mesurer la glycémie dans le sang. On mesure la glycémie, et/ou l’hémoglobine glyquée dans le sang. Un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,26 g/l, à deux reprises, diagnostique le diabète. Ce dernier, il est possible qu'il entraîne des complications spécifiques et des conséquences néfastes sur certains organes cibles (oeil, nerfs, reins…) Chez les diabétiques de type 2 l’hyperglycémie résulte de deux anomalies associées ; anomalie de l’insulinorésistance et déficit insulinosécrétoire de l’insuline L'insuline est une hormone protéique sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans dans le pancréas. Son action est souvent résumée par son effet hypoglycémiant. Cet effet résulte premièrement de l’augmentation de la captation du glucose par certains tissus, en particulier le muscle squelettique et le tissu adipeux qui le métabolisent. La pénétration du glucose y est insulinodépendante. Deuxièmement il résulte la diminution de la libération du glucose par le foie. L'action de l'insuline sur ses tissus cibles est médiée par un récepteur (IR) hétérotétramérique composé de deux sous-unités alpha extracellulaires qui lient l'insuline et de deux sous-unités béta qui possèdent une activité tyrosine kinase (TK) intracellulaire. Cette activité permet une autophosphorylation du récepteur puis la phosphorylation sur des résidus tyrosine des protéines substrats, protéines IRS en priorité, et la création de complexes macromoléculaires d’activation à proximité du récepteur. Les deux voies majeures d’activation sont celles de la phosphatidylinositol-3 kinase, activant la protéine kinase B et impliquée en priorité dans les effets métaboliques, et la voie des MAP-kinases, impliquée en priorité dans les effets nucléaires, la croissance et la différenciation. L’évaluation de la résistance des cellules à l’insuline repose sur des critères cliniques mais aussi biologiques. Les actes de mesure de la sensibilité à l'insuline par administration intraveineuse de glucose et d'insuline, avec ou sans mesure de la production hépatique de glucose, encore appelés clamp euglycémique hyperinsulinémique sont des techniques de détermination du degré de l’insulinorésistance d’un patient et du siège de cette insulinorésistance (périphérique ou hépatique) dans le cas de mesure de la production hépatique de glucose. L’acte de mesure de la sécrétion de l'insuline, par administration intraveineuse de glucose, est une technique de détermination du degré de la sécrétion d’insuline par les cellules bêta pancréatiques du patient. Ce rapport décrit l’évaluation de l’efficacité et de la place de ces actes dans la stratégie de prise en charge des patients insulinorésistants. L’évaluation du modèle homéostatique (HOMA) est une méthode utilisée pour quantifier la résistance à l'insuline et des cellules bêta fonction. Il a été décrit sous le nom HOMA par Matthews et al. en 1985. HOMA-β et HOMA-IR sont des modèles mathématiques qui se basent sur les mesures des niveaux de glucose et d'insuline à jeun. Il existe plusieurs autres modèles pour mesurer la sensibilité à l'insuline qui sont basées sur des valeurs à jeun (QUICKI) ou sur les mesures glycémiques obtenue lors d'un test d'hyperglycémie provoquée oralement (HGPO) 9. À noter que ces indices sont souvent utilisés dans un cadre de recherche clinique où l'on veut estimer la sensibilité à l'insuline, mais ne servent pas d'outil diagnostique pour des maladies métaboliques. Il existe également des tests spécifiques qui permettent d’évaluer l’insulinorésistance par exemple : le modèle minimal, test de suppression insulinique, index. Enfin en pratique clinique, dans le diabète de type 2, l'évaluation de l'insulinorésistance doit se faire sur le contexte clinico-biologique, éventuellement associé à une estimation des rôles respectifs de l'insulinopénie et l'insulinorésistance, à l'aide d'un index type modèle HOMA. La mesure de ces deux paramètres dans le diagnostic du DT2 pourrait être un outil potentiel d'évaluation, de stratification du risque et de surveillance du diabète.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversite Constantine3 Salah Boubnidere, Fculté de médecineen_US
dc.subjectdiabète de type 2, résistance à l'insulineen_US
dc.subjectfonction des cellules bêta, HOMAen_US
dc.titleMEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE DOCTEUR EN PHARMACIEen_US
dc.typeOtheren_US
Appears in Collections:Mémoires en Pharmacie / مذكرات في الصيدلة

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