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dc.contributor.authorThazir, Inas-
dc.contributor.authorBernia Zehioua, Hecham-
dc.date.accessioned2023-02-08T11:03:58Z-
dc.date.available2023-02-08T11:03:58Z-
dc.date.issued2021-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/236-
dc.description.abstractCinquante-six ans après l’indépendance, les villes algériennes, et en particulier la ville de Constantine, souffrent encore du phénomène de l’urbanisation accélérée dont résultent de nombreux problèmes : la mauvaise qualité du cadre bâti produit dans l’urgence et sous la pression des besoins, prolifération des quartiers spontanés, développement anarchique de la ville et étalement non maîtrisé. Pour permettre la gestion et le contrôle des pratiques urbaines, l’Etat a repris les lois françaises d’urbanisme et les a réadapté au contexte algérien, à travers le PUD, mis en œuvre en 1960 mais appliqué qu’à la fin des années 1970 et en vigueur jusqu’en 1990. Au lendemain de l’année 1990, l’Etat planificateur revoit la politique d’aménagement et de planification urbaine en instaurant la loi 90-29 relative à l’aménagement et l’urbanisme qui fixe un ensembles de règles fonctionnelles et de normes d’occupation du sol. Deux instruments d’urbanisme y sont introduits : « les instruments d’urbanismes sont constitués par les plans directeurs d’aménagement et d’urbanisme et par les plans d’occupation des sols. Les instruments d’aménagement et d’urbanisme ainsi que les règlements qui en font partie intégrante, sont opposables aux tiers. Aucun usage du sol ou construction ne peut se faire en contradiction avec les règlements d’urbanisme sous peine de sanctions prévues par la présente loi » (Loi 90-29, Art.10.). Vingt-sept ans après leur mise en œuvre, ils sont contestés, remis en question et fortement critiqués en raison de l’absence d’une maitrise d’une croissance urbaine accélérée. A l’image des villes algériennes, Constantine connait un cortège d’éléments qui sont à l’origine de son dysfonctionnement : l’étalement du tissu urbain, le site chahuté, la mono-centralité, la crise de logement, la congestion de la ville, la sur utilisation des équipements et l’indisponibilité du foncier urbanisable suite à la surexploitation des terrains. Dans leurs tentatives de recherches de solutions et pour empêcher que l’urbanisation ne soit plus synonyme de crise, plusieurs instruments d’aménagement et d’urbanisme à différentes échelles ont été mis en place par les autorités locales à savoir dans leur ordre chronologique : le PUD, le PAW, le recensement et l’aménagement des poches urbaines vides, l’étude de la maîtrise de croissance urbaine, les PDAU et POS et tout récemment avec la nouvelle législation (SNAT et SRAT). Ces instruments sont là pour remédier à tous les problèmes urbain et architectural, mais nous constatons que l’anarchie et le désordre à Constantine, persistent. De ce constat, notre questionnement est le suivant : Quelles sont les conditions qui ont induit la construction de la ville de Constantine en dehors du contexte institutionnel? Ensuite viennent s’ajouter deux interrogations complémentaires : Quel est le rôle et les limites des instruments d’urbanisme dans le processus de fabrication de la ville de Constantine ? Quels sont les facteurs qui ont déterminé ou favorisé leur défaillance et empêché l’émergence de nouvelles pratiques face aux réalités du terrain ? La méthode d’enquête suivie est axée sur une analyse qualitative à travers des entretiens avec les acteurs de la ville (techniciens, professeurs et étudiants), l’analyse de contenu, l’observation en situation ainsi qu’une approche comparative, pour répondre à nos questionnements. Dans cette perspective, l’objectif de ce travail est de mettre en exergue le hiatus entre les villes projetées dans les instruments d’urbanisme et celles réellement produites, d’identifier les atouts et les faiblesses des procédures juridiques de leur conception et mise en œuvre, et de déceler les raisons qui entravent l’application des orientations que préconisent ces instruments, qui sont censés être des outils de maitrise de l’occupation anarchique de l’espace et d’amélioration du cadre de vie des habitants. A partir du cas de Constantine où l’échec des instruments d’urbanisme est aujourd’hui apparent. L'obsolescence de ces instruments d'urbanisme dans l'application et non dans la réglementation, le manque d'anneaux de liaison entre les échelles urbaines, la mauvaise gestion dans le temps, le laxisme politique dans la tolérance de l'exécutif, l'action dans l'à peu près pour répondre aux crises, et d'autres facteurs , et de par cette combinaison et crosstabulation , nous ont conduit au constat suivant : a-synchronisation entre temporalité et spatialité et régularisation à postériori des plans. De là, une nouvelle boîte à outils qui tiendra compte de ce constat et comblera ce hiatus urbain, sera mise en œuvre.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté d’architecture et d’urbanismeen_US
dc.subjectInstruments d’urbanismeen_US
dc.subjectPlanification urbaineen_US
dc.subjectLégislationen_US
dc.subjectVilleen_US
dc.subjectHiatusen_US
dc.subjectA-Sychronisationen_US
dc.subjectSpatialitéen_US
dc.subjectTemporalitéen_US
dc.titlePour une boite à outils en vue de promouvoir un urbanisme durable dans la villeen_US
dc.title.alternativecas de Constantineen_US
dc.typeThesisen_US
Appears in Collections:Architecture et Urbanisme/ هندسة معمارية وتعمير

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Thèse Inas Thazir - soutenue le 17mars2022.pdf14.42 MBAdobe PDFView/Open


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