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Title: Les infections urinaires à Escherichia coli diagnostiquées au service de microbiologie CHU Constantine durant l’année 2017
Authors: Boudilmi, Walid
Azzam, Mohamed Mehdi
Bariout, Amir Sami
Kadi, Imed Eddine
Encadré par : Dr Alleg Hamoudi
Keywords: Les infections urinaires
Escherichia coli
Issue Date: 2018
Publisher: Université Constantine 3 Salah Boubnider,Faculté de Médecine
Abstract: Les infections urinaires constituent un véritable problème de santé publique tant par leur fréquence que par leur difficuité de traitement. Dans la présente étude, Nous mettons la lumière sur la bactérie la plus incriminée dans les infections urinaires, Escherichia coli, chez les patients hospitalisés et ambulatoires. Parallèlement, en étudiant leurs phénotypes de résistance aux différents antibiotiques à l’aide de la méthode classique d’antibiogramme. Nos résultats ont montré 8124 ECBU ont été réalisé dans le service de microbiologic durant l'année 2017 dont 1253 sont positives (15.42%) dont 799 chez les patients hospitalisés soit 63.74% et 36.23% chez les malades traités en ambulatoires. Parmi les patients présentant une infection urinaire, nous avons noté une inégalité dans la répartition des IU entre les deux sexes, les femmes ont beaucoup plus tendance à avoir des infections urinaires que les hommes. En plus, nous avons constaté 1374 cultures contaminées donc un pourcentage de 16.91%. En comparant les cultures contaminées chez les deux sexes, on trouve une prédominance féminine (73.29%). En revanche, on a retrouvé une fréquence de 49.81% pour les souches d* Escherichia coli isolées, dont sa fréquence dans les traitements ambulatoires (64.53%) est supérieure à celle obtenue chez les malades hospitalisés {49.81%). D’un autre côté, nous avons remarqué que le profil de sensibilité /résistance aux différents antibiotiques cst presque le même entre les deux sexes. Les résultats obtenus nous montrent que la majorité des cas testés sonl résistants à l’amoxicilline. Concernant les aminosides, l’Escherichia coli apparait moyennement résistante à l'action de Gentamicine et totalement sensible à l’'Amikacine. On cite aussi que E. coli a développé une résistance importante aux antibiotiques de la famille des P-lactamines : la ticarcilline, la cefazoline (53.40%) (Céphalosporine de 1“° génération). Par contre, on a remarqué une résistance moindre à un autre antibiotique de ia même famille, le céfotaxime (16.39%) (Céphalosporine de 3°™ génération). Néanmoins, des antibiotiques restent trés efficaces sur le plan thérapeutique de cette infection causé par ce germe : fosfomycine (acide phosphonique), colistjne (Colistiméthate sodique : polypeptide de la famille des polymyxines, groupe des polymyxines E), nitrofurantoine (nitrofurane), imipenem et ertapenem (betalactamines). À l’exception de I'imipenem et l’ertapenem qui seront préconisés dans les stades ultimes, les antibiotiques sensibles pouvant être prescrits comme des alternatives thérapeutiques dans les IU à £ coli. En revanche, nous avons constaté que dans chaque service, l’E.coli a développé une résistance particulière à un antibiotique en comparaison avec les autres. Citant : Pédiatrie (Céfazoline), Hématologie, Oncologie et Radiothérapie (Gentamicine), les services médicaux (Céfazoline), les urgences médicales et centre des brulés (Céfazoline), les services de chirurgie (Bactrim). Alors que, dans les traitements ambulatoires, l’antibiotique concerné est le Bactrim.
Description: MPH18/010
URI: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/2741
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