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Title: Otite séromuqueuse et végétations adénoïdes facteurs de risque, corrélations anatomique et bactériologique
Authors: Mohamed Cherif, Walid Yacine
Benchaoui, Mounira
Keywords: Otite séromuqueuse
Végétations adénoïdes
Bactéries
Facteurs de risque
Culture
PCR
Issue Date: 2022
Publisher: Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract: Introduction : l’otite séromuqueuse est la principale cause de perte auditive acquise chez les enfants et c’est une pathologie reconnue comme multifactorielle. L’identification des principaux facteurs de risque impliqués dans chaque population est essentielle et leur connaissance va nous aider peut être à établir une stratégie de prévention et des traitements appropriés, ce qui peut diminuer l'incidence de cette maladie. Le rôle que joue l’hypertrophie des végétations adénoïdes dans l’étiopathogénie de l’otite séromuqueuse reste à ce jour mitigé et l’implication des bactéries a été largement rapportée et diverses méthodes ont été utilisées pour identifier les agents pathogènes de l’épanchement et des végétations adénoïdes, allant de la culture à la réaction de polymérase en chaine (PCR), en essayant de prouver la relation entre les deux milieux. Patients et Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, ayant pour cible un groupe de 80 enfants présentant une otite séromuqueuse confirmée, associée ou non à une hypertrophie des végétations adénoïdes. Cette étude s’est étalée sur 24 mois, commençant le 14 janvier 2020 et se terminant le 14 janvier 2022. L’objectif principal est d’’étudier les différents facteurs de risque en relation avec l’otite séromuqueuse dans notre population et les comparer avec ceux de la littérature. Parmi les objectifs secondaires, on a insisté surtout sur l’étude bactériologique du liquide d’épanchement et des végétations adénoïdes par culture et par PCR. Résultats : dans notre série les facteurs de risque qui semblent être en relation avec un taux élevé de l’otite séromuqueuse sont l’âge entre 4 et 8 ans, le tabagisme passif, l’insuffisance de l’allaitement maternel, le niveau scocio-économique bas des parents, le niveau d’éducation bas de la mère, le milieu de résidence urbain et à proximité d’une zone urbaine, le terrain allergique, les infections respiratoires des voies aériennes supérieures à répétition et les otites moyennes aigues à répétition. Par contre d’autres facteurs ne semblent pas avoir d’interférences avec la maladie, ce sont le sexe, le mariage consanguin, la prématurité, l’accouchement par césarienne, le faible poids de naissance, l’obésité, le reflux gasto-oesophagien et la fréquentation d’une garderie ou d’une crèche. Un taux élevé d‘hypertrophie des végétations adénoïdes est constaté dans notre groupe (85%) et la présence de bactéries a été mise en évidence dans le liquide d’épanchement et dans les végétations adénoïdes par culture et par PCR et il n y avait pas de relation entre l’hypertrophie des végétations adénoïdes et la présence de bactéries. Nos résultats sont assez proches de ceux de la littérature internationale et une étude cas-témoins est souhaitable pour les conforter. Conclusion : l’otite séromuqueuse reste une pathologie trés fréquente et son étiopathogénie suscite toujours des questions, dont les réponses resteront en suspens jusqu’à la réalisation de travaux épidémiologiques et bactériologiques plus élargis et avec des moyens plus adaptés (PCR, études de similarité génétique des bactéries, sérotypage..).
URI: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/3227
Appears in Collections:Médecine / طب

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