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Title: Arrêt de l’imatinib et suivi moléculaire dans la leucémie myéloïde chronique
Authors: Lamara, Djaafer
Saidi, Mahdia
Keywords: TFR
Arrêt de l’imatinib
DMR
RMM
RCyC
ITK
LMC
IMWS
SSRM
Issue Date: 2022
Publisher: Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract: Introduction : Sous traitement par inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK), la plupart des patients atteints de leucémie myéloïde chronique en phase chronique (LMC-PC) atteignent rapidement la réponse cytogénétique complète (RCyC) puis la réponse moléculaire majeure (RMM) et avec un traitement à long terme, de nombreux patients peuvent atteindre des réponses moléculaires profondes (DMR). De nombreuses études menées depuis 10 ans sur des malades en DMR durable ont démontré la possibilité d’arrêter le traitement par l’imatinib et plus récemment par le dasatinib ou le nilotinib avec environ 50% de rémission sans traitement (TFR). Objectif : le but de ce travail est d’étudier la possibilité d’arrêt de l’imatinib en termes d’efficacité, de sécurité et d’innocuité chez les patients atteints de LMC-PC en DMR stable. Patients et méthodes : il s’agit d’une étude cohorte prospective, multicentrique, menée sur une période de 21 mois allant d’avril 2018 à décembre 2019 et évaluant le taux de TFR sur des patients adultes atteints de LMC-PC traités par imatinib depuis au moins 3 ans et en DMR stable depuis au moins 2 ans. Résultats : l’analyse des résultats a été faite en juin 2021 après un recul maximal de suivi de 39 mois et minimal de 19 mois. Trente trois patients ont été inclus, il s’agit de 14 hommes et 19 femmes avec un sexe ratio de 0,73 et un âge médian au diagnostic de 45 ans (24-64). La durée médiane de traitement par imatinib était de 8 ans (3-12) et la durée médiane de la DMR était de 3 ans (2-7). Après un suivi médian post-arrêt de traitement de 22 mois (19-39), 15 patients (45%) ont perdu leur RMM dans un délai médian de 3 mois (2-18) et 19 patients (55%) ont maintenu une TFR. Parmi les 15 malades ayant rechuté, 12 rechutes (80%) sont survenues durant les 6 premiers mois post-arrêt. Les 15 malades en rechute moléculaire ont tous repris l’imatinib 400 mg /j et ont tous regagné au moins une RMM dans un délai médian de 3 mois (3-6). A 6 mois, 11 malades (73%) ont récupéré une DMR et 4 malades (27%) une RMM. Aucun malade n’a perdu sa réponse hématologique complète (RHC) ou progressé vers une phase avancée de la maladie (accélération ou acutisation). Un syndrome de sevrage à l’imatinib (IMWS) a été noté chez 7 patients (21%). L’analyse multivariée des facteurs pronostiques prédictifs au maintien ou non de la TFR à tout moment a montré que seule la profondeur de la DMR avant l’arrêt possède un impact significatif (OR=0,02 [0,01-0,82], p=0,03). De même, l’analyse de la survie sans rechute moléculaire (SSRM) à 39 mois selon les différents facteurs a montré également que seule la profondeur de la DMR avant l’arrêt influence de façon significative la probabilité de SSRM (68,4% vs 35,7%, p=0,03). La survie globale (SG), la survie sans progression (SSP) et la SSRM à 39 mois étaient respectivement de 100, 100 et 54,5%. Enfin l’économie réalisée durant cette période grâce à ces arrêts de traitement était évaluée à presque 8 millions de dinars ou l’équivalent de 50 000 euros. Conclusion : L’interruption de traitement représente une option faisable et constitue une possibilité réelle et sûre chez les patients adultes atteints de LMC-PC en réponse moléculaire profonde et durable sous traitement par imatinib sous réserve d’un suivi moléculaire régulier.
URI: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/3230
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