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Title: Les échecs de la reconstruction du ligament croisé antérieur du genou par autogreffe libre intra-articulaire isolée du tendon rotulien (ostendon rotulien-os)
Other Titles: étude analytique et prise en charge
Authors: Khemici, Said
Bouzitouna, Mahdjoub
Keywords: Echec
Reconstruction
Ligament croisé antérieur
Reprise
Issue Date: 2018
Publisher: Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract: Introduction : La rupture du ligament croisé antérieur est la pathologie ligamentaire la plus fréquente et la plus documentée à l’origine d’une instabilité antérieure et rotatoire du genou, le traitement étant chirurgical. Le nombre de reconstructions ne cesse d’augmenter chaque année. Devant ce nombre croissant, certaines reconstructions évoluent vers un échec thérapeutique. Le but de notre étude est d’analyser les causes d’échecs de la reconstruction du LCA au tendon rotulien libre intra-articulaire isolé. Secondairement est de préciser la stratégie de leurs prises en charge. Matériel et méthode: Étude prospective de 51 patients, tous des hommes, ayant déjà bénéficient d’une reconstruction intra-articulaire isolée du LCA au tendon rotulien ont été admis pour la reprise d’un premier échec thérapeutique. Le recrutement est multicentrique. Le motif d’admission est soit une raideur, une instabilité ou une raideur et instabilité du genou. Repris par un seul chirurgien. L’âge moyen lors de la reconstruction primitive était de 25 ans. L’âge moyen lors de la reprise du premier échec est de 32 ans. Le délai moyen entre la première reconstruction et la reprise est de 56mois. Tous les patients ont bénéficié d’une exploration clinique et radiologique avec introduction du GNRB pour la première fois en Algérie. Une TDM du genou avec reconstruction en 3D. Tous les patients ont été opérés et revus avec un recul moyen de 26 mois. Évaluation fonctionnelle par le score d’IKDC et lyscholm, avant la reprise et au dernier recul. Résultats : L’analyse des causes d'échec retrouve une origine technique chez tous les patients. Une mauvaise position des tunnels en premier lieu notamment une position trop antérieure du tunnel fémoral. L’utilisation d’un matériel de fixation inadéquat est une autre cause d’échec technique à l’origine d’une mauvaise fixation. Discussion : L’origine technique comme première cause d’échec est admise dans la littérature. Le résultat fonctionnel obtenu de ces reprises est toujours inférieur à celui d’une reconstruction primitive réussie. Nos résultats sont similaires aux données actuelles de la littérature concernant le gain obtenu. Conclusion : La reprise des échecs de reconstruction du LCA est une chirurgie difficile et complexe. C’est une chirurgie personnalisée à chaque patient dite à la carte. L’identification et l’analyse minutieuse des causes d’échec sont fondamentales. La réduction du nombre de reprises passe par une maitrise de la technique de reconstruction primitive et de la bonne prise en charge des facteurs pronostic.
URI: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/3679
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