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Title: Contribution à l'étude des cancers de la lèvre
Authors: Gharsallah Boudraa, Fadila
Saidi, Abdelkrim
Keywords: Csc
Cbc
Reconstruction
Radiothérapie
Facteurs de risque
Issue Date: 2017
Publisher: Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté de médecine
Abstract: Introduction: Le cancer de la lèvre représente 1,9 à 3,5% des cancers des voies aerodigestives supérieures le carcinome épidermoïde (CE) est le principal cancer (90%) [1]. Malgré des signes d'appels précoces, un grand nombre de tumeurs de la lèvre sont diagnostiqués à des stades avancés, relevant d'une chirurgie mutilante. Ce travail dont l'objectif principal est la détermination de la fréquence, il vise également l'étude des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, histo pathologiques, thérapeutiques, et évolutives. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude prospective, descriptive, portant sur les cas de CE des lèvres, colligés au service de chirurgie maxillo-faciale Chu BenBadis, sur une période de 5 ans, allant de Janvier 2006 à Décembre 2010. Les paramètres épidémiologiques, cliniques, anatomopathologiques et les différentes données thérapeutiques et évolutives sont étudiés. Les données ont été saisies sur le logiciel Epi info version 7.0, et SPSS version 13.0. Résultats: Au total 114 patients atteints de carcinome de la lèvre ont été inclus, avec une prédominance masculine, 92 hommes et 22 femmes, une moyenne d'âge de 66 ans avec des extrêmes entre 23 et 88 ans. Le type histologique est dominé par le CSC, puis le CBC. Ces tumeurs siégeaient le plus souvent au niveau de la lèvre inférieure (72% patients) Les facteurs de risque sont de nature multifactorielle, associant le tabac/Tabac chiqué dans (78,2%) et l'exposition aux UVdans (67%), La présence d'une lésion précurseure était notée dans 28,07% des cas. Notre étude souligne, par ailleurs le retard diagnostic, le délai moyen de diagnostic dans la présente étude était de 62, 28% au-delà d'une année. on trouve plus de 68,5 % des tumeurs au stade T1, T2, et 31,6% au stade T3, T4. 78.30% des patients ne sont pas porteurs d'adénopathies, contre seulement 21, 8% Le traitement de la tumeur primitive chez nos patients était essentiellement chirurgical (112 cas), associé à un curage ganglionnaire (24 cas) et/ou une radiothérapie (43 cas). Tous ces patients ont eu une exérèse tumorale suivie d'un geste de réparation à type de suture directe par rapprochement des berges dans $55 cas, de lambeaux dans 58 cas et de commissuroplastie à distance du geste opératoire dans 34 cas. Le taux de survie global des patients atteints de cancer de la lèvre était 96% à 5, et 80, 7% à 9 ans. Conclusion: les cancers des lèvres restent un problème de santé publique, moins médiatisés que les autres cancers, en absence des données épidémiologiques à l'échelle nationale. Ils occupent une place primordiale dans l'ensemble des cancers buccales, ils peuvent être diagnostiqués précocement. Mais l'amélioration du pronostic repose non seulement sur le diagnostic et le traitement précoces mais également sur la prévention par des compagnes de sensibilisations concernant l'intoxication alcoolotabagique et la protection solaire et une prise en charge adéquate des lésions précurseures.
Description: Version électronique indisponible
URI: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/4469
Appears in Collections:Médecine / طب

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