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dc.contributor.authorAit Lhadj, Zoulikha-
dc.contributor.authorAiche, Messaoud-
dc.date.accessioned2023-11-06T09:34:22Z-
dc.date.available2023-11-06T09:34:22Z-
dc.date.issued2023-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/4928-
dc.description.abstractLa Kabylie de montagne en tant qu’espace rural par le couvert végétal, le mode de structuration de l’espace villageois et le paysage caractéristiques en sont les points centraux sur lesquels se fonde le présent travail de recherche. Actuellement, ce paysage s’urbanise, son architecture se modernise et son organisation s’échine en se dilatant le long des routes sinueuses qui amenuisent les distances entres les structures villageoises. Ces évolutions affichent un décalage entre ce qu’était le village, son habitat et son paysage caractéristique avec les discours portés sur lui qui laisse présager que sa désignation par village semble être biaisée par son devenir. Un devenir très perplexe de l’architecture vernaculaire ainsi que du paysage du village kabyle assaillis par la production de nouvelles pratiques constructives habitantes qui semblent mettre en désuétude l’ordre spatial et culturel caractéristique. Au demeurant, les pratiques constructives habitantes contemporaines, avec leurs nouveaux attributs formels et nouvelles pratiques et significations, semblent n’admettre aucune référence à l’axxam traditionnel que ce présent travail vise à élucider. Dans ce concours d’idées, l’enjeu patrimonial autour de la construction identitaire, locale et caractéristique du village et de son paysage dépasse la simple conservation et pérennisation de l’authenticité d’axxam, et ouvre aussi de nouvelles pistes de réflexion sur les nouvelles formes d’habiter villageois, adaptées aux logiques culturelles évolutives en prenant en compte les dimensions vernaculaires et anthropologiques. Le choix d’aborder le sujet périlleux de l’habiter par l’entrée du paysage n’est pas anodin et loin d’être fortuit. Tous deux se manifestent de la multi dimensionnalité des pratiques sociales, de l’interdépendance du temps et de l’espace, et de l’interaction de la nature et de la culture, de l’individu et de la société. L’intitulé du présent travail place ainsi le paysage avec l’habiter dans un presque rapport d’apposition ouvert à plusieurs interprétations qui permettent de suggérer que le paysage se conçoit dans l’habiter et que l’habiter se déploie comme paysage. Le paysage est maintenu reconnu davantage comme un problème culturel qu’un problème naturel donc bien au-delà de la perception sensible, le rapport aux lieux est ainsi un champ d’expériences vécues et de production de connaissances et d’action. C’est en partant du postulat de l’habiter indicateur de la relation qu’entretiennent les humains avec leurs lieux de vie que nous proposons d’aborder les initiatives contemporaines d’habiter dans l’espace villageois et d’en saisir les significations. Nous interrogeons les formes et interprétation possibles de cet habiter contemporain en le saisissant à la fois dans sa dimension physique et symbolique en tant qu’indice de changement socioculturel. En ce sens, notre travail porte sur l’analyse du processus de production et de mutations des formes de l’habitat et de l’habiter dans l’ensemble communal d’Ifigha, à travers une étude de typologie morphologique d’un corpus de maisons prédéfini, qui permettra de sonder le lien entre les productions actuelles et leur degré de filiation avec l’architecture traditionnelle. Nous nous intéressons à l’habiter, à sa formalisation et à sa spatialisation dans le paysage, nous analysons l’évolution de l’habitat auto construit par son architecture, ses usages et ses représentations. Pour ce faire, nous avons opéré par une approche complexe et combinée qui prend en charge la matérialité des formes architecturales, la sociologie et l’ethnographie des pratiques et usages de l’espace, la psychologie de la perception et l’analyse qualitative des données. A posteriori, l’analyse des typologies de l’habitat dans leurs formes architecturales ainsi que dans leurs pratiques et représentations fait état de mutations qui sont entre autres le produit de l’émigration et de mobilité, de la déprise de l’agriculture et le recul de la paysannerie en montagne ainsi que l’influence du bassin de vie. Faisant ainsi émerger six (06) types canoniques, vernaculaire compris, qui revêtent un caractère évolutif et durable comme ligne de conduite qui persiste depuis l’ancien axxam, et continue aussi à sévir dans les nouvelles pratiques habitantes.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté d’architecture et d’urbanismeen_US
dc.subjectArchitectureen_US
dc.subjectEvolutionen_US
dc.subjectHabiteren_US
dc.subjectPaysageen_US
dc.subjectPratiques habitantesen_US
dc.subjectReprésentationsen_US
dc.subjectKabylieen_US
dc.titlePaysage de montagne en devenir dans les pratiques habitantesen_US
dc.title.alternativecas de la commune d’Ifigha - Tizi-Ouzouen_US
dc.typeThesisen_US
Appears in Collections:Architecture et Urbanisme/ هندسة معمارية وتعمير

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