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Title: CONFINEMENT ET CONSOMMATION DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES
Authors: BENFETIMA, Mohamed Cherif Chaouki
BOUDECHICHE, Sara
LAIB, Sara
Encadré par :Dr TEHAMI Soumia
Keywords: Psychotrope
Covid-19
Confinement
Toxicomane
Cannabis
Prégabaline
Tramadol
Anxiété
Issue Date: 2021
Publisher: Université Constantine3 Salah Boubnideur, Faculté de médecine
Abstract: RESUME Introduction : Un psychotrope s’entend d’une substance qui altère les processus mentaux et expose les sujets à des risque d’abus et de dépendance. Ces risques semblent être majorés par des facteurs tels le stress et la solitude, d’où la nécessité d’étudier l’impact du confinement imposé par les autorités de santé Algériennes sur la consommation de psychotropes. Matériel et méthode : Afin de déterminer l’impact du confinement sur la consommation de psychotropes, une étude prospective, descriptive, transversale et multicentrique a été réalisé auprès de 110 toxicomanes dans deux centre de la ville de Constantine : CISA de Zouaghi Slimane et l’EHS Psychiatrie Dr Mahmoud Belamri de Djebel EL Ouahch, en se basant sur les résultats du questionnaire et de dépistage urinaire des drogues. Résultats et discussion : La population est représentée majoritairement par des hommes (96,36%), âgés de 20 à 29 ans (54%). Les substances les plus consommées sont : le tabac (87,2%), la prégabaline (84,4%), le cannabis (81,7%), le tramadol (68,8%). Pour le tabac, on peut expliquer ces résultats par le fait qu’il est la substance légale la plus inhalée dans le monde. Quant au cannabis, la substance la plus utilisée au monde, ni la prohibition ni le confinement n’ont eu d’effets significatifs sur les réseaux de trafic ou la consommation de cette drogue. Concernant la prégabaline et le tramadol, leur usage détourné a connu une hausse surtout chez les adolescents en rapport avec un vide juridique dans la gestion des psychotropes avant la révision de la liste de ses substances en 2021. Pendant le confinement, 44,54% des sujets ont augmenté leur fréquence de consommation. Des facteurs psychologiques spécifiques à la Covid-19 semblent être impliqués. Les principaux troubles signalés sont : l’anxiété (56,4%), l’insomnie (45,5%), la nervosité (39,1%), l’angoisse (33,6%), l’agressivité (25,5%) et la dépression (15,5%), qui sont les conséquences psychiques de n’importe quelle pandémie. Malgré les fermetures des frontières, l’approvisionnement en drogues illicites avait pu se poursuivre pendant le confinement, en particulier grâce au transport maritime mais les prix connaissaient une augmentation selon 57% des toxicomanes. Conclusion : L’impact négatif du confinement sur la santé mentale des personnes avec des troubles liés aux substances incite à assurer une meilleure prise en charge des toxicomanes. Mots clés
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