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dc.contributor.authorLeghmouche Bouali, Asma-
dc.contributor.authorAbdou, Saliha-
dc.date.accessioned2023-02-09T08:07:24Z-
dc.date.available2023-02-09T08:07:24Z-
dc.date.issued2020-
dc.identifier.urihttp://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/314-
dc.description.abstractDans le cadre des politiques de la modernisation de la ville de Constantine, le renouvellement urbain peut être envisagé à travers les différentes opérations de réhabilitation de la médina en voie de dégradation, d’amélioration urbaine des anciens quartiers en détérioration, mais principalement à travers l’intégration urbaine des quartiers défavorisés par le relogement de leurs habitants. Dans une perspective d’amélioration des conditions de vie de ces habitants, mais également de faire disparaître à jamais les poches de précarité dans la ville du vieux rocher, les opérations de relogement se sont multipliées depuis les années 2000, beaucoup d’habitants ont fini par être transférés à la ville nouvelle Ali Mendjeli, bénéficiant ainsi d’un logement décent. L’objectif de cette thèse est d’étudier les opérations de relogement produites dans le cadre du renouvellement urbain, afin de mettre en évidence les incidences de ce dernier sur les modes d’habiter, en s’appuyant sur des enquêtes de satisfaction résidentielle auprès des ménages relogés dans des logements collectifs de type social situés à la ville nouvelle Ali Mendjeli. Nous avons pris la question du relogement des habitants des quartiers défavorisés de la ville de Constantine ; notamment : des bidonvilles, des zones affectées par le glissement de terrain et des constructions vétustes de la vieille ville, car ils constituent la composante essentielle des opérations de relogement vers la ville nouvelle Ali Mendjeli. En tant qu’entité urbaine, et dans un processus d’évolution, la ville nouvelle a connu différentes formes d’appropriation, mais nous nous sommes intéressées davantage au degré de satisfaction de ces relogés à l’égard de leurs nouveaux cadres et contextes résidentiels. Pour y parvenir, l’étude des opérations de relogements a été effectuée selon un protocole méthodologique qui croisait deux approches : une approche qualitative (enquête auprès des ménages relogés), complétée par une approche quantitative (indicateurs statistiques). L’enquête, basée sur une évaluation post-occupationnelle, a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 400 ménages relogés entre 2000-2017 afin de vérifier l’impact socio-spatial des opérations de relogement, aussi bien sur les dynamiques urbaines et sociales, que sur les pratiques des ménages. Nous nous sommes attachés aussi à apporter des éclairages quant aux changements des conditions de vie et leur confrontation avec les souhaits des ménages relogés, dont la finalité est l’analyse du vécu de ces ménages et les mécanismes d’appropriation du nouveau cadre de vie. L’objectif était de permettre aux ménages relogés d’établir leur propre diagnostic, de mieux cerner les changements survenus dans leur vie, y compris de voisinage, d’émettre des propositions pour les nouveaux quartiers et enfin, de donner leur avis sur cette mobilité résidentielle « subie » induite ‎par les opérations de relogement. En définitive, l’étude a montré que la satisfaction résidentielle des ménages se rapporte non seulement à la qualité du logement, mais aussi à celle du cadre de vie et de l’environnement. En effet, le relogement est vécu positivement, si l’environnement résidentiel et social sont de meilleure qualité, et comme une contrainte, si les ménages se retrouvent encore dans des conditions de dysfonctionnements sociaux et urbains. ‎ En outre, l’analyse statistique de ces opérations de relogement confirme tout d’abord que d’un point de vue quantitatif, les autorités locales ont réussi à mettre fin à la prolifération des quartiers informels à Constantine, notamment les bidonvilles, et ont permis aux habitants, plus particulièrement ceux en difficulté, de se réinsérer dans un contexte résidentiel plus favorable. En revanche, les constats établis à partir de l’enquête nous permettent d’avancer que le relogement, en tant que moyen d’intervention sur les quartiers défavorisés de la ville de Constantine, ne renouvelle pas fondamentalement le tissu social, ni la relation à l’espace, ni la vie sociale. Et que le renouvellement urbain, tel qu’il est pratiqué, se résume à de simples opérations de délocalisation des ménages dans un nouveau cadre de vie sans aucune prise en charge ou préoccupation des usagers après leurs relogements, ni du devenir des assiettes foncières libérées après leurs évacuations.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté d’architecture et d’urbanismeen_US
dc.subjectQuartiers défavorisésen_US
dc.subjectIntégrationen_US
dc.subjectConstantineen_US
dc.subjectRenouvellement urbainen_US
dc.subjectBidonvillesen_US
dc.subjectSatisfaction résidentielleen_US
dc.titleLe relogement dans les opérations de renouvellement urbain à Constantine, entre intégration et satisfaction résidentielleen_US
dc.title.alternativecas de la ville nouvelle Ali Mendjelien_US
dc.typeThesisen_US
Appears in Collections:Architecture et Urbanisme/ هندسة معمارية وتعمير

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