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http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/710
Title: | L’effet modérateur du végétal sur l’îlot de chaleur, création d’un microclimat urbain. Pour un meilleur usage de l’espace public |
Other Titles: | cas du jardin public Benacer - Constantine |
Authors: | Merrouche, Mebarka Bourbia, Farid |
Keywords: | Espace public Confort urbain Microclimat urbain Végétal urbain Évapotranspiration |
Issue Date: | 2012 |
Publisher: | Université Constantine 3 Salah Boubnider, Faculté d’architecture et d’urbanisme |
Abstract: | Le confort extérieur est devenu une exigence incontournable dans toute planification urbaine. En effet, les citadins aspirent de plus en plus à un cadre de vie agréable, notamment grâce à la présence d’ambiances microclimatiques dans les espaces publics ouverts (rues, jardins, trottoirs, boulevards, avenues, places publiques,...). Pour atteindre cet objectif, le végétal urbain s’avère comme un élément déterminant dans le bien-être des usagers de ces lieux publics, particulièrement dans les grandes villes où se concentrent les édifices et se multiplient les activités. Cette forte densité de la surface réfléchissante au sol entraine inévitablement une augmentation de la température, notamment durant la période estivale. Pour appréhender cette thématique, la ville de Constantine, de par son histoire, son attractivité et son site exceptionnel s’impose, comme un cas d’étude intéressant. Sa position méridionale, dans une zone de transition climatique nécessite néanmoins, un traitement particulier pour déterminer les conditions favorables au développement des plantes dont la présence agrémente l’atmosphère, en plus de son caractère attrayant. Ce qui met les passants à l’abri des radiations solaires intenses en été, qui génèrent la surchauffe du taux de minéralisation. Dans cette recherche, nous avons tenté de vérifier le rôle de la végétation au sein de la ville et quel est son impact sur l’îlot de chaleur urbain ? En se basant sur le travail de terrain qui a ciblé le jardin Bennacer, à travers une compagne de mesure, étalée sur cinq journées d’été. Cette investigation retrace le parcours urbain d’un piéton qui traverse la zone d’étude pour se rendre dans la vieille ville, selon qu’il empreinte le jardin public ou le trottoir qui le longe à l’extérieur. L’étude nous a permis d’évaluer le microclimat dans certains espaces publics grâce à l’élément du végétal urbain afin de mettre en exergue l’intérêt que l’on doit accorder à la présence de la végétation dans les espaces publics. L’analyse des résultats obtenus a révélé que le jardin public étudié est la zone la plus fraîche et que plus nous nous y éloignons, plus la température augmente (l’effet du végétal sur l’environnement). Ainsi, cet espace vert constitue un ilot de fraicheur au sein de notre aire d’étude. Il est aussi admis que les végétaux, grâce au phénomène de l’évapotranspiration, modifient les températures, l’humidité relative et freinent la vitesse des vents, tout en détournant leurs directions. De fait, il devient impératif d’introduire l’arbre dans la conception des espaces publics afin de modérer l’ilot de chaleur urbain, et d’instaurer un microclimat dans ces lieux de rencontre et de sociabilité, grâce à un choix judicieux du mobilier urbain. Ce n’est qu’à travers ces actions, entre autres que nous pourrions disposer d’espaces publics confortables et praticables particulièrement pendant les périodes chaudes. |
URI: | http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/710 |
Appears in Collections: | Architecture et Urbanisme/ هندسة معمارية وتعمير |
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